Alter Ego 5 GP, Languages
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Martine STIRMAN
www.hachettefle.fr
  PARTIE 1 • Changements
(dossiers 1 Ã 4)
La première partie du manuel adopte le point de vue de l’individu et du citoyen. Elle s’arrête sur les
changements marquants de la société d’aujourd’hui et examine en quoi ils ont sensiblement modifié
nos vies et nos manières de voir.
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et des hommes
p. 12 Ã 23
Thématiques et contenus socioculturels
Objectifs communicatifs et savoir-faire
Les nouvelles technologies
La révolution numérique
— Commenter un tableau statistique
— Analyser un texte de vulgarisation scientifique
— Restituer un raisonnement philosophique
— Comparer différents traitements médiatiques d’un même thème
C’était hier
p. 14 et 15
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et
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OBJECTIF : Comprendre un sketch
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:
a)
1. Un homme qui souhaite envoyer un télégramme romantique à la femme qu’il aime et une téléphoniste. 2. Dans les années 1960 :
l’indice est le numéro de téléphone « Odéon 27 45 ». L’abonné parisien ou banlieusard, à l’époque, est identifié par le nom du central
téléphonique dont il dépend, en fonction de son adresse — ici, « Odéon » — et un numéro correspondant à l’ordre chronologique de
demande d’abonnement : « 27 45 ». Ces codes ont été supprimés à Paris en 1973. 3. Homme : ton calme, attendri, parfois amusé ou énervé.
Femme : ton froid et détaché.
b)
L’homme est amoureux, ému, posé. La téléphoniste est insensible, professionnelle, rigoureuse.
POINT INFO
Face à l’explosion de la demande, France Télécom a adopté de
nouveaux systèmes de numérotation
dont le plan le plus récent
date de 1996 : numéros à 10 chiffres pour le territoire national (métropole et DOM-TOM). Pour les téléphones fixes, le numéro com-
mence par l’indicatif 0 suivi du numéro de zone territoriale : 01 pour la région parisienne, 02 pour le nord-ouest et les dépendances
de l’océan Indien, 03 pour la région nord-est, 04 pour le sud-est, 05 pour le sud-ouest et les dépendances de l’océan Atlantique.
L’indicatif 09 est attribué depuis 2005 aux téléphonies à bas coûts via Internet. Pour les mobiles, l’indicatif est le 06 (et l’indicatif 07,
entré en usage en 2010). Les numéros « verts » de services gratuits ont l’indicatif 0800 et les services payants le 0801.
CORRIGÉ
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:
Le comique réside dans le décalage entre l’émotion de l’homme, pressé de faire connaître ses sentiments à l’aimée, et la minutie de la
téléphoniste, soucieuse de noter avec exactitude le message et sans état d’âme.
Scinder la classe en deux groupes, faire réécouter le sketch pour relever :
— chez l’homme, des indices de son émotion amoureuse : « Mon chéri », « j’entends le vent je t’aime », « la ville est morte depuis que tu
es partie », « Eugène Sue me regarde… je t’aime », « je pense à toi », « je t’aime, je t’aime, je t’aime » ;
— chez la téléphoniste, des indices de sa rigueur et de sa minutie : elle répète d’une manière affirmative ou interrogative tout ce que dit
l’homme, pour vérifier ce qu’elle note : « Mon chéri ou Ma chérie ? », « Comme une en-tête* de lettre, alors ? », « Mon chéri deux fois ? »,
« la quoi ? », « Comme une statue ? », « Comme le prénom ? », « Épelez… », « Alors trois fois je t’aime ? », « Je vous relis… ».
* On devrait dire « un » en-tête (masculin).
© Hachette 2010 — Guide pédagogique Alter Ego 5
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Des machines
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POINT INFO
Le sketch
Le télégramme
date de 1964. Il est interprété par les comédiens Yves Montand et Simone Signoret, deux personnalités
du spectacle extrêmement célèbres et couple dans la vie. Yves Montand (1921-1991) est alors chanteur interprète, danseur et acteur
de cinéma, star internationale. Il mena une grande carrière cinématographique avec des réalisateurs comme Buñuel, Carné, Clouzot,
Costa-Gavras, Cukor, Godard, Litvak, Melville, Resnais, Sautet, etc. Simone Signoret (1921-1985) devint une actrice célèbre dans les
années 1950, notamment pour deux films cultes :
Casque d’or
de Becker et
Les Diaboliques
de Clouzot. Elle tourna notamment avec
Allégret, Buñuel, Chéreau, Clayton, Melville, Ophüls.
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OBJECTIF : Argumenter de l’utilité des nouveaux moyens de communication
L’échange peut se faire en sous-groupes de trois. L’enseignant se déplace dans la classe.
Exemples de nouveaux moyens de communication : la communication par téléphone portable (appels et SMS), la messagerie électronique,
la messagerie instantanée, les blogs, les forums, les réseaux sociaux.
Les avantages et inconvénients peuvent aussi bien porter sur les aspects techniques que relationnels et sociétaux.
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POUR ALLER PLUS LOIN :
Faire réécrire le télégramme de l’homme amoureux sous forme de SMS.
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OBJECTIF : Comprendre un échange radiophonique sur un sujet technique
Faire réécouter chaque séquence si nécessaire.
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a)
Faire identifier la situation de l’échange : à la radio (sur France Info), un journaliste et un intervenant spécialisé, dans une émission
sur l’histoire de l’informatique.
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:
a)
1. L’apparition des premiers micro-ordinateurs. 2. Aux États-Unis dans les années 1970. 3. Philippe Nieuwbourg est directeur du musée
de l’Informatique de Paris.
b)
1. L’Apple 2 est une machine qui s’ouvre sur l’extérieur grâce aux cartes d’extension. 2. Application aux caisses enregistreuses et aux
machines à laver.
c)
1. Vrai : « Il faut savoir qu’à l’époque, l’ordinateur, il n’est pas du tout destiné au grand public. » 2. Faux : L’adolescent dont parle
P. Nieuwbourg est le héros du film de science-fiction
War Games
(1983). 3. Faux : C’est la durée qui aurait été nécessaire au téléchargement
d’une seule chanson MP3.
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a)
Faire lire la liste proposée avant la réécoute.
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:
a)
carte d’extension — exécuter un programme — langage de programmation — modulateur-démodulateur — de manière numérique —
transférer des informations — téléchargement
b)
1. Le transfert des informations via une ligne téléphonique. 2. Aujourd’hui, le grand public qui dispose d’un ordinateur personnel est le
plus souvent simple utilisateur de programmes (logiciels) existants ou d’Internet. À l’époque, l’ordinateur était utilisé par des spécialistes
qui concevaient des extensions ou développements de logiciels exigeant la connaissance des langages de programmation. 3. Diminutif
familier : un « ordi ». Très familier : une « bécane ». En référence au type d’architecture de l’ordinateur, on dit un « Mac » ou un « PC ».
Depuis 1985 existent des « portables » et, depuis 2008, des « netbooks » (miniportables).
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OBJECTIF : Rédiger un portrait humoristique
Production libre
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OBJECTIF : Comprendre le résumé de la biographie d’un inventeur
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:
Il s’agit du belge Paul Otlet,
inventeur d’un mode de classement de la documentation qui reste la référence de base pour les biblio-
thèques du monde entier. Précurseur visionnaire d’Internet, il rêva, dans les années 1920, de classer tout le savoir humain dans une
« cité mondiale » au projet architectural d’avant-garde, accessible au moyen d’un écran et d’un téléphone.
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:
Les technologies de l’époque ne permettaient pas à son projet d’aboutir. (Impossibilité de stocker et d’organiser les informations dans un
espace limité et d’en offrir l’accès rapide sans déplacement.) Les NTIC, nouvelles technologies de l’information et de la communication
(informatique, Internet et télécommunications), ont ouvert cette voie dans les années 1970.
POINT INFO
Les premiers
réseaux d’interconnexions informatiques
, à usage aéronautique, datent de 1955 ; le premier courrier électronique
fonctionne en 1972 ; 5 000 ordinateurs sont connectés au réseau Internet en 1986 pour plusieurs centaines de millions aujourd’hui.
PC, ou Personal Computer, est le nom des premiers micro-ordinateurs développés par IBM en 1981 à destination du public. Il désigne
aujourd’hui les ordinateurs ayant la même architecture.
Mac, abréviation de Macintosh, désigne depuis 1984 la gamme de micro-ordinateurs personnels et professionnels conçue par la firme
Apple, multinationale américaine créée en 1977.
IBM, ou International Business Machines, société multinationale américaine créée en 1911, est le premier fabricant mondial d’ordi-
nateurs et de matériel informatique.
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OBJECTIF : Rédiger la biographie d’un inventeur méconnu
Les apprenants recevront la consigne de recherche de documentation une semaine auparavant. Ils pourront choisir des inventeurs de
toute nationalité.
Exemple de production :
Le Français Charles Bourseul (1829-1912) est le premier inventeur du téléphone. Il fait des études pour entrer dans l’admi-
nistration des Télégraphes où, dans les années 1850, il présente à ses supérieurs un mémoire sur un système de transmission
du son au moyen de courants électro-magnétiques. Il n’aura ni l’appui de sa hiérarchie ni les moyens matériels de réaliser
son invention mais publiera une communication, « Transmission électrique de la parole », en 1854. L’administration de
Bourseul ne communiquera sa découverte à l’Académie des Sciences qu’après le dépôt de brevet d’invention du physicien
américain Graham Bell en 1876. Si, lors d’un Congrès international en 1882, Bell et Edison saluent en Bourseul le précur-
seur du concept du téléphone, la France ne lui reconnaîtra officiellement cette paternité qu’en 1889 : il sera décoré de la
Légion d’honneur et recevra une pension ; sept villes françaises ont encore une rue qui porte son nom.
Parmi les innombrables inventeurs méconnus, citons encore pour la France : Benoît Rouquayrol, précurseur avec Auguste Denayrouze
du scaphandre autonome que l’océanographe Jacques-Yves Cousteau rendit totalement autonome en 1943 ; Frédéric Sauvage qui, dans
les années 1830, inventa l’application de l’hélice à la navigation ; Marius Lavet, ingénieur des Arts et Métiers, qui mit au point en 1949 le
mouvement à quartz appliqué à l’horlogerie.
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OBJECTIF : Dégager et comparer les informations significatives de données statistiques
Pour la phase de compréhension du tableau, faire travailler en sous-groupes avant la mise en commun. Pour la phase d’échange, rester
en grand groupe.
Selon ce tableau, les catégories supérieures (plus de 90 % des cadres supérieurs), suivies de près par la jeunesse scolaire et étudiante,
sont équipées d’ordinateurs et ont accès à Internet chez eux. Avec en moyenne 85 % d’utilisateurs, les professions intermédiaires et les
indépendants, suivis par les employés puis les ouvriers, sont bien dans l’ère numérique. En queue de liste se situent les retraités : doit-on
penser qu’ils n’en ont pas les moyens ou qu’ils en ressentent peu le besoin, appartenant à une génération qui a dû s’accommoder de
l’explosion technologique plus qu’elle n’y a adhéré ? Autour de la moyenne se placent les personnes au foyer. En conclusion, les résultats,
pour les deux indicateurs : nombre d’ordinateurs et nombre de connexions Internet, confirment que les taux les plus bas sont liés à des
facteurs d’âge, de pouvoir d’achat, de niveau d’études ou de formation, ainsi que d’absence d’activité sociale et professionnelle externe ;
on peut parler de « fracture », même si elle se situe, au plus bas, entre 40 et 50 %.
Il apparaîtra dans la phase d’échange que s’il existe une fracture numérique en France, elle peut sembler bénigne aux apprenants origi-
naires de pays pauvres ou en voie de développement. L’enseignant pourra contribuer à l’échange en puisant dans le Point info p. 4.
•
CREDOC : Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie.
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POINT INFO
La fracture numérique
désigne la disparité d’accès aux technologies informatiques. Cette inégalité est fortement marquée entre
pays riches/pauvres, entre zones urbaines/rurales. Le rapport Attali de la Commission pour la libération de la croissance française
constatait en 2008 que, dans la perspective des « révolutions à ne pas manquer », la France ne se situait qu’au 14
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rang des pays de
l’Union européenne (UE) pour l’accès des ménages* à Internet ; en cause, une combinaison de facteurs socio-économiques : insuf-
fisance des infrastructures, coût de l’accès, manque de formation. D’après un rapport parlementaire de février 2010 sur la moderni-
sation de l’école par le numérique, c’est la sous-utilisation des NTIC qui permet de parler de fracture, davantage que l’équipement
matériel, qui s’est bien développé. En cause, là encore, la formation des enseignants et des élèves.
En 2007, des enseignants-chercheurs proposent, pour réduire la fracture numérique, cinq axes d’action : • Développer le taux d’équi-
pement en ordinateurs : donation des machines usagées par les entreprises à leurs salariés, recyclage d’ordinateurs revendus à bas
prix (99
€
), location ou achat à coût réduit. • Former à l’utilisation des NTIC : soutenir les étudiants défavorisés, échanger un jour de
RTT contre une formation NTIC/an, développer cette compétence dans le cadre scolaire des travaux personnels encadrés, systématiser
le « passeport Internet » ou tout type de validation de compétence en NTIC. • Faciliter l’accès à Internet par le développement
de partenariats public/privé permettant l’accès dans des zones économiquement peu rentables, faciliter cet accès aux personnes
handicapées. • Réduire les freins psychologiques via des plans de communication et de sensibilisation. • Développer un modèle de
société numérique en multipliant les bornes d’accès Internet dans les lieux publics, en développant des partenariats de recherche
public/privé, en officialisant que savoir se servir d’un ordinateur et d’Internet est aussi essentiel que savoir lire et écrire, en
préservant l’espace de liberté (Internet et plateformes de contenus) généré par les utilisateurs.
* En termes fiscaux et sociologiques, « ménage » = « foyer » = famille ou personne vivant seule.
POINT INFO
Dans la terminologie française des
catégories socioprofessionnelles
(CSP), complexe, évolutive et sujette à débats, « Profession
intermédiaire » recouvre administratifs, commerciaux, techniciens et agents de maîtrise, soit plus du quart des salariés des entre-
prises, disposant de formations supérieures de premier ou second cycles et bénéficiant d’un gros investissement en formation profes-
sionnelle continue. « Indépendant » désigne les travailleurs non salariés ainsi que les professions libérales : agriculteurs exploitants,
artisans, commerçants et chefs d’entreprises, médecins, avocats… « Employé » se différencie d’ « Ouvrier » par le critère du type
de travail, manuel ou non. La typologie des CSP est constituée sur sept critères principaux : le statut (salarié ou indépendant), le
secteur d’activité économique (primaire : agriculture, secondaire : industrie, tertiaire : services), la taille de l’entreprise (TPE : très
petite entreprise, PME : petite et moyenne entreprise, grande entreprise), le niveau de qualification, la classification ou hiérarchie
au sein de l’entreprise, la nature de l’employeur : privé ou public, le type de métier : artisanat, industriel…
Les 860 professions et catégories socioprofessionnelles établies par l’Institut national de la statistique et des études économiques
(INSEE) ont été progressivement regroupées en fonction de ces sept critères en huit catégories principales.
RÉCAPITULATIF
L’ordinateur dans sa première époque est affaire de spécialistes qui conçoivent des machines d’abord fermées
dans une application, puis ouvertes à d’autres applications dans les années 1970 grâce aux cartes d’extension. L’utilisation grand
public de micro-ordinateurs personnels ainsi que la mise en réseau de type messagerie électronique datent aussi des années 1970.
Suivra, une dizaine d’années plus tard, le réseau de connexion Internet. La communication technologique, aujourd’hui mondialisée,
touche les populations de manière très inégalitaire. Cette « fracture numérique » concerne massivement les pays en voie de déve-
loppement mais aussi, dans une moindre mesure, des pays comme la France où des plans sont mis en Å“uvre pour sa réduction Ã
court terme.
Réalités d’aujourd’hui
p. 16 et 17
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et
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2
OBJECTIF : Comprendre la problématisation d’un constat
Faire identifier la source du texte : article paru en 2009 dans la revue du Centre national de la recherche scientifique.
Index culturel p. 173 : « CNRS »
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